Bernard Hill
Bernard Hill interprète dans le film titanic le commandant Edward John Smith:
Dans le film titanic , le commandant Edward John Smith est le commandant de bord du RMS Titanic. Le départ sur ce navire est la consécration de sa carrière. Edward John Smith est l’un des plus grands marins de son temps. Avec 24 ans de métier maritime derrière lui, il est un commandant très emblématique, du fait de sa capacité à mélanger calme et autorité. Au mois d’avril 1912, comme commodore de la White Star Line, il devient le commandant du plus grand et du plus haut de gamme paquebot jamais batit jusqu’à présent : le Titanic. C’est le dernier séjour de sa carrière, qui se finit avec ce qui sera une glorieuse traversée inaugurale,met fin à des années de vie en mer.
Cependant, Smith n’allume pas toute les chaudières, estimant que ce serait inutile. Cela ne plait pas réellement à Joseph Bruce Ismay, le directeur de la société, qui lui propose d‘augmenter la vitesse, permettant en plus à Smith de « terminer sur un exploit ». Etant peu sûr mais tenté par la suggestion alléchante, il va finir par se laisser persuader. Le Titanic réceptionne de nombreux messages radios des navires environnants, le prévenant de la situation risquée d’icebergs, néanmoins Smith n’en tient pas réellement compte et se veut rassurant. Durant la traversée, Smith garantit une fonction plus mondain, et côtoie les voyageurs de premières classes. Le soir du 13, il se joint à leurs côtés pour le diner et parle avec la comtesse de Rothes.
Le lendemain matin, il célèbre l‘office religieux avec la quasi totalité des premières classes. Le soir du 14 avril, vers 22h, il retourne se reposer à sa cabine et laisse la direction du pont au second officier Charles Lightoller. A 23h40, il est reveillé du sommeil par la collision du Titanic avec un iceberg. Il se rend immédiatement au pont où le premier officier William Murdoch lui fait son compte rendu. a première vue ,Smith ne constate pas de dégât mais constate la présence de blocs de glaces qui se sont détachés de l’iceberg et qui sont tombés sur le pont avant. Il demande au charpentier John Hutchinson de contrôler l’etat du navire, et ce dernier constate que cinq emplacements sous la ligne de flottaison ont été envahis par l’Atlantique. Ils s’y rendent avec Thomas Andrews et l’officier en second Henry Wilde pour voir l’étendu des dommages, et quand ils remontent, la sentence irréversible chute : le paquebot va couler, dans quelques heures au plus tard.
Smith fait qu’aucune autre solution n’est imaginable (utiliser les pompes est insignifiant selon l’architecte), et se tourne vers Bruce Ismay en lui garantissant qu’il aura les manchettes de journaux qu’il esperait. Il se rend à la salle radio où il demande à Jack Phillips d’envoyer des signaux de détresse à l’ensemble des navires qui répondront, et les faire connaître à qu’ils ont besoin de secours instantané. Après, Smith est très absent dans l’évacuation, et ne se dévoile jamais actif, laissant l’équipage livré à lui-même. Il arpente le pont des embarcations, les bras ballants, et ne semble même pas sûr de savoir de lui-même ce qu’il fait. Son impuissance et son incapacité se font ressentir auprès de l’équipage, lorsqu’il met du temps à apporter une réponse à Lightoller qu’il peut démarrer l’évacuation.
Pour les officiers, c’est évident que Smith n’est plus en état d’endosser son rôle, et qu’il est entièrement doublé par la conjoncture. Il apprend que le seul navire proche, le Carpathia, ne débarquera pas avant 4h, ce qui l’horrifie. Tandis que le navire s’enfonce de plus en plus et que la frayeur règne sur le pont, Smith arrête de fonctionner sans objectif et s’oriente petit à petit vers le pont, refusant un gilet de sauvetage qu’on lui offre au passage et incapable de soutenir une personne de sexe féminin qui ne parvient pas à avoir de position au sein d’un canot. Il arrive dans l’abri où la flotte se propage, puis rentre dans la timonerie en refermant la porte derrière lui. Une fois le pont engloutie, il est seul dans la dernière bulle d’air, avec de l’autre côté de lui une eau trouble et verdâtre de l’autre côté des fenêtres. Sous la pression, elles se cassent et la flotte innonde la salle en la balayant, et la se trouve de Smith, se tenant vigoureusement agrippé à la barre, disparait. Edward Smith est l’incarnation du commandant de bord par excellence.
Calme et calmant, très expert, c’est un marin pour qui la mer n’a plus énormément de mystères. Il est capable d’être amical mais il sait aussi avoir l’autorité essentiel pour se sentir un bon colonnel. Mais c’est visiblement un individu naïf qui s’est persuadé que rien ne serait capable d‘arriver au navire (il ignorait les messages des autres navires) et assez simple à influencer,ainsi Bruce Ismay arrive à exercer une espèce de pression sur celui qui aurait dû être « le seul maitre à bord». Au départ du naufrage, il sait choisir les dispositions requises, mais son fardeau l’accable et le perd. Il apparait impuissant et n’apparâit pas assimiler que l’on parvienne à patienter quelque chose de lui, il est même perplexe en voyance que Lightoller attende qu’il dise quelque chose pour les canots prêts à intégrer. Il demeure toutefois un bon commandant qui meurt à son poste, coulant avec son navire.
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