• 404 Error, content does not exist anymore
  • Accueil
  • WPMS HTML Sitemap
  • Boutique ” TITANIC “
  • Livres Titanic
  • Vidéos
  • A propos
  • Liens partenaires
  • Contact
Histoire du Paquebot TITANIC
  • White Star Line
  • Le Titanic
    • Caractéristiques techniquesdu Titanic
    • Construction du Titanic
    • Interieur du Titanic
    • La cargaison du Titanic
    • Le Titanic
    • Les canots de sauvetage du Titanic
    • Les médias
    • Station de radio du Titanic
    • Titanic 2
    • Traversée inaugurale
  • Personnel du Titanic / Passagers
    • Les naufragés du Titanic
    • Les rescapés du Titanic
    • Membres d'équipage
    • Passagers du Titanic
    • Titanic 2
  • Le Naufrage
    • Causes du naufrage
    • Enquête du naufrage
    • Le Carpathia
    • Le naufrage du Titanic
    • Prémonitions du Titanic
    • Titanic 2
  • L'épave
    • L' épave du Titanic
    • La détérioration de l'épave du Titanic
    • Objets retrouvés du Titanic
    • Titanic 2
  • Mémoriaux
  • Divers
    • Film Titanic de James Cameron
    • Films Titanic
    • Titanic 2
  • -- F.A.Q sur le TiTanic --
    • 404 Error, content does not exist anymore
    • FAQ Film Titanic de James Cameron
    • Privé : ITRO – Preview
    • WPMS HTML Sitemap
    • FAQ sur le Titanic


  • Membres d'équipage

Titanic: Jack Phillips

  • 1 juin 2012 15 h 21 min
  • fan du titanic
  • 0 Commentaires

John George Phillips, dit Jack Phillips (11 avril 1887 – 15 avril 1912), est un radiotélégraphiste britannique. Passionné de télégraphie dès sa jeunesse, il suit des cours à l’école Marconi de Liverpool, puis, son diplôme en main, s’engage sur les paquebots en tant qu’opérateur radio. Après avoir servi sur des grands bâtiments comme le Lusitania et le Mauretania, Phillips est envoyé durant plusieurs années à la toute nouvelle station radio de Clifden, en Irlande.

De retour en mer, au service de la White Star Line, Phillips est affecté, fin mars 1912, au paquebot Titanic, pour son voyage inaugural, avec Harold Bride comme assistant. Lorsque le navire coule, dans la nuit du 14 au 15 avril, Phillips reste très longtemps à son poste pour appeler des secours, envoyant à la fois l’habituel CQD et le nouveau signal, SOS. Il meurt dans la catastrophe, alors qu’il venait de fêter ses 25 ans.

 Son rôle lui vaut de nombreux hommages par le biais de monuments commémoratifs, mais aussi d’actions ponctuelles comme cinq minutes de silence annuelles pour commémorer sa mort. Il apparaît également dans plusieurs films sur la catastrophe.

 Jack Phillips est ainsi engagé comme chef-opérateur radio au sein de l’équipage du Titanic, avec un assistant, Harold Bride, de quelques années son cadet. Tous deux ne sont pas payés par la White Star Line, compagnie opératrice du navire, mais par la société Marconi, qui est chargée de l’installation télégraphique du paquebot, et en tire les bénéfices. À l’époque, le but principal de ce dispositif n’est pas de servir à la sécurité des navires, mais de permettre aux passagers de communiquer avec la terre ferme, contre paiement. La salle radio où travaillent les opérateurs se situe sur le pont des embarcations, à l’arrière de la passerelle de navigation et des logements des officiers. Ils y disposent d’une petite cabine où celui qui n’est pas en service peut se reposer.

Le service commence à Belfast dès le 1er avril 1912, date prévue pour les essais en mer du Titanic. Pour cause de mauvais temps, les essais sont reportés au lendemain. Le rôle des opérateurs radio est particulièrement prenant. Ils sont en effet chargés de transmettre les nombreux messages des passagers, pour la somme importante de 12 shillings et 6 pence les dix premiers mots, puis 9 pence par mot supplémentaire. Le télégramme est ainsi un outil de luxe et les nombreux passagers aisés n’hésitent pas à en envoyer, pour suivre la mode. D’autre part, ce sont les mêmes opérateurs qui reçoivent les nouvelles du jour et les transmettent à l’équipe chargée de préparer le journal destiné aux passagers, l’Atlantic Daily Bulletin. Avec ses six ans d’expérience, Phillips est capable de taper trente-neuf mots par minute, tandis que Bride en fait vingt-six.

L’activité en lien avec la bonne marche du navire prend donc une importance secondaire. Partant, les messages signalant la position de glaces sur la route du navire, bien au sud des positions habituelles, ne sont pas tous transmis aux officiers. Les opérateurs surchargés n’en ont tout simplement pas le temps, et aucune directive ne concerne ces messages techniques. Un événement imprévu vient encore leur ajouter du travail, puisqu’ils doivent consacrer toute une nuit à réparer un des appareils tombés en panne, coupant toute transmission radio. Le travail à rattraper les jours suivants vient donc en surplus. Dans ces conditions, Phillips ne peut célébrer que de façon précaire son vingt-cinquième anniversaire, le 11 avril17.

 Le soir du 14 avril, Phillips est particulièrement occupé, car le navire est tout juste entré dans la zone d’émission de Cape Race, station radio de Terre-Neuve qui lui permet de communiquer avec la terre ferme sans passer par d’autres navires. Harold Bride dort dans la cabine voisine en attendant de prendre la relève . Après de nombreux messages transmis ou non à la passerelle durant la journée, le Titanic reçoit, à 22 h 55, un message crucial : le cargo Californian, qui suit la même route, un peu plus au nord, l’avertit qu’il a stoppé pour cause d’icebergs. Phillips, interrompu par ce signal qui n’a pas été précédé du sigle indiquant les communications officielles, rétorque à l’opérateur du cargo, Cyril Evans, un cinglant « Dégage ! Tais-toi ! Tu brouilles mon trafic radio ! Je suis en liaison avec la station du Cape Race ! » Déçu, son interlocuteur part se coucher.

C’est moins d’une heure plus tard, à 23 h 40, que le Titanic heurte un iceberg et commence à couler. Pour les opérateurs radio, rien ne semble grave, dans un premier temps. Bride se lève comme convenu et se prépare à minuit, sans se douter qu’au même moment, une partie de l’équipage du navire évalue les dégâts. Après les avoir prévenus de la collision, le commandant Edward Smith vient leur remettre, vers 00 h 15, l’ordre d’envoyer le signal de détresse en usage à l’époque, le CQD20. Des premiers contacts sont établis avec les navires environnants, d’abord le Frankfurt de la Norddeutscher Lloyd, puis le Carpathia de la Cunard, ainsi que le Baltic et surtout l’Olympic, jumeau du Titanic. Tandis que Phillips se charge des transmissions, Bride s’occupe de faire passer les messages au commandant. Il apparaît vite que le Carpathia arrivera le premier, mais bien trop tard. D’autres, comme le Frankfurt, ne semblent pas saisir l’ampleur du problème, au grand dam d’un Phillips qui s’emporte à plusieurs reprises.

Le commandant prend régulièrement le temps de venir aux nouvelles, tout en faisant tester d’autres moyens de communication que sont les lampes et les fusées de détresse, sans grand succès. Lors d’un de ses passages, un Bride moqueur suggère à son collègue « Envoie le SOS, c’est le nouvel appel, et c’est peut-être ta dernière chance de l’envoyer ! », ce qui les fait rire tous les trois. Phillips s’exécute et teste ce code, plus aisément reconnaissable, en alternance avec l’ancien et l’indicatif du Titanic.

Les deux hommes persévèrent, tout en se relayant pour préparer leurs affaires en vue de l’évacuation du navire. Vers 2 h 05, alors que seuls deux canots de sauvetage du navire ne sont pas encore partis, Smith vient une dernière fois voir les opérateurs et les relève de leur service, déclarant, selon Bride « Garçons, vous avez fait votre devoir. Vous ne pouvez pas faire plus. Abandonnez votre cabine. Maintenant, c’est chacun pour soi. Prenez soin de vous. Je vous libère. C’est comme ça que ça se passe dans ce genre de moments. Chacun pour soi ! »

Phillips ne cesse cependant pas son travail et continue désespérément à envoyer des messages de détresse. Bride raconte par la suite que, tandis que son collègue s’acharnait à son poste, un soutier est entré et a tenté de lui voler son gilet de sauvetage. Une bagarre éclate entre les trois hommes et le soutier est finalement laissé sur le sol de la salle, que quittent les opérateurs. Bride conclut : « J’ai soudain décidé de ne pas le laisser mourir, en digne marin […] Je l’ai achevé, enfin je pense. Nous l’avons laissé sur le sol de la cabine radio. Il ne bougeait plus. »

Bride réussit à se rendre au radeau pliable B et voit pour la dernière fois Phillips, en train de courir vers l’arrière pour trouver un moyen de survivre. Des années plus tard, plusieurs historiens écrivent que Phillips a, lui aussi, réussi à atteindre à la nage le canot B, pour y mourir finalement d’hypothermie. Cependant, les témoignages écrits de Bride, de Charles Lightoller et d’Archibald Gracie, tous trois présents dans l’embarcation, disent clairement le contraire.

Après le drame, les parents de Jack Phillips doivent patienter plusieurs jours avant de savoir si leur fils a survécu. À maintes reprises, ils ont l’occasion de croire qu’il a été sauvé et reçoivent même un télégramme leur indiquant que le Titanic est en train d’être remorqué jusqu’à Halifax. Lorsque la White Star Line publie enfin la liste des disparus, George et Ann Phillips apprennent la mort de leur fils.

À la suite de cette nouvelle, des lettres et des télégrammes de soutiens et de condoléances arrivent de tout le comté et d’ailleurs. Les messages sont si nombreux que la famille Phillips se voit dans l’impossibilité de répondre à chacun d’entre eux. Néanmoins, cet élan de sympathie de la part de gens qui, pour la plupart, leur étaient inconnus, leur apporte un grand réconfort28. Malgré cela, on assiste également à des réactions moins louables, comme ces dizaines de femmes venues de tout le pays, qui se rendent à Godalming dans le but de se faire passer pour les maitresses de l’opérateur disparu.

 Jack Phillips

TAGS: Jack, Jack Phillips, Phillips, Titanic

Partager cet Article

  • Facebook
  • Twitter
  • Delicious
  • Digg

Article Precedent

← Titanic: James Paul Moody

Article Suivant

Titanic: Harold Bride →

0 Commentaire



Vous pouvez etre le premier a laisser un commentaire.

Laisser un commentaire

Cliquez ici pour annuler la réponse.


  • Recemments
  • Commentaires
  • Populaires
  • Tags
  • Que sont devenus les acteurs du film Titanic ?
  • Le CarpathiaL’histoire du Carpathia
  • Le Carpathia pars au secours du Titanic.
  • Le glacier coule à son tour
  • La construction du Titanic 2
  • No comments
    • Titanic: Réactions des médias
      • 1 comments
    • Le "Titanic 2" sera prêt en 2016
      • 1 comments
acteur du film titanic acteurs du film titanic Archibald Behr bruce ismay canot de sauvetage du titanic chambre Charles classe Clive Palmer Commission des Duff epave du titanic epave titanic expedition de l epave du Titanic Film Titanic Film Titanic 1997 Gordon Harold Henry Howell Interieur du Titanic Karl la traversee inaugurale du Titanic Le Titanic Lillian Gertrud Asplund Margaret Brown Millvina Dean minute naufrage naufrage du titanic naufrages du Titanic Paul réscapes du Titanic réscapée du Titanic salle station de radio station de radio du titanic Straus Thomas Andrews Titanic Titanic: troisième vérité

Publicité

Galerie Photos

Histoire du Paquebot TITANIC
  • Subscribe by RSS
  • Suivez-nous sur Twitter
  • webmaster@le-titanic.fr
  • Devenez ami sur Facebook
SEARCH:
© Copyright 2012-2022 — Histoire du Paquebot TITANIC. Tous droits reserves
Designed by WPZOOM